Après un road trip inoubliable de 3 411 kilomètres en Californie, il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre : celui de mon voyage à New York. Depuis des années, la Grosse Pomme m’attire, me fascine, m’obsède presque. New York, ce n’est pas seulement une destination : c’est un imaginaire colossal, une ville-monde qui ne ressemble à aucune autre, un condensé d’histoires, de cultures, de contrastes et d’ambiances que j’ai hâte de découvrir enfin par moi-même.
C’est un voyage que j’attends depuis longtemps. Début 2025, Sarah m’a proposé de faire ce voyage, le prix des billets d’avion n’étant pas excessifs. L’idée m’a plut ! New York est une ville que j’ai imaginée mille fois sans jamais y poser les pieds. Une ville qui n’est pas vraiment l’Amérique, mais quelque chose d’autre — un monde à part. Peut-être même le monde à part.
New York : un imaginaire avant même d’y être
Un voyage à New York, c’est entrer dans une ville déjà connue avant même d’y mettre les pieds. Pour moi, cette ville est une accumulation d’images, de références et de souvenirs empruntés à la culture américaine.
C’est l’immigration massive du début du XXᵉ siècle, avec Ellis Island comme porte d’entrée, où des millions d’hommes et de femmes ont posé leurs premiers pas en Amérique. À ce sujet, je conseille les excellents Carnets de New York de Paolo Cognetti. New York, c’est aussi les gratte-ciel, ces lignes verticales défiant le ciel, véritables signatures architecturales. Enfin, c’est le World Trade Center, un symbole disparu puis reconstruit, et ces événements tragiques que j’ai déjà évoqués dans mon article dédié.
New York à travers les âges…
New York, ce sont aussi des époques très différentes, mais toutes devenues iconiques :
- le New York élégant des années 50-60, celui des hommes en chapeaux et des femmes apprêtées, celui qu’on retrouve dans The Marvelous Mrs. Maisel, une série que j’apprécie particulièrement ;
- le New York des années 70, sale, dangereux, miné par la mafia, la corruption et un taux de criminalité record ;
- le New York de Wall Street, celui des traders pressés, des cravates défaites, des Rolex étincelantes à la sortie des bureaux ;
- le New York des Crown Victoria jaunes, ces taxis mythiques qui ont transporté des millions de passagers jusqu’à l’épuisement ;
- le New York des séries : Friends (que je n’ai jamais vraiment suivi), How I Met Your Mother (que j’ai longtemps regardé), 2 Broke Girls ou encore Mrs Maisel.
Et puis il y a les coureurs matinaux de Central Park, image mille fois vue, presque banale, mais profondément attachée à l’âme de Manhattan.
Chaque angle de rue semble raconter une histoire différente — parfois contradictoire, toujours captivante.
New York qui résonne déjà au quotidien
Depuis plusieurs années, j’écoute chaque semaine Une Lettre d’Amérique, le podcast du correspondant de RTL aux États-Unis, dont les bureaux sont situés à New York. La ville y revient sans cesse, au fil des anecdotes, des analyses et des récits de terrain. J’aime ce regard posé à hauteur d’homme, souvent plus nuancé que les clichés. À force, j’ai l’impression d’avoir déjà marché dans certains quartiers… sans jamais y avoir mis les pieds.
Et puis il y a cette autre tradition :les films de Noël se déroulant à New York, que je regarde chaque année avec mes filles dès la mi-novembre. New York enneigée, décorée, lumineuse, avec ces histoires réconfortantes d’amitié, de familles retrouvées, ou d’aventures au pied de sapins géants. Un jour, j’en ferai sûrement un article dédié.
Ce que j’ai envie de vivre pendant ce voyage à New York
Pour ce voyage à New York, j’ai envie de marcher, beaucoup. Lever la tête. Sentir les contrastes d’un quartier à l’autre. Et découvrir cette énergie unique dont tout le monde parle.
J’ai en tête une liste de lieux, d’ambiances et de moments que j’aimerais vivre :
- voir Manhattan depuis les hauteurs : Empire State Building, Top of the Rock, Summit ou One Vanderbilt ;
- traverser le Brooklyn Bridge au lever ou au coucher du soleil ;
- respirer au milieu de Central Park ;
- arpenter la High Line et observer sa transformation urbaine ;
- explorer Little Italy et Chinatown, témoins vivants de l’immigration new-yorkaise ;
- découvrir Brooklyn, ses rues, ses cafés, ses perspectives nouvelles ;
- plonger dans l’émotion du musée du 11 septembre ;
- retrouver Coney Island, son boardwalk, son atmosphère un peu démodée ;
- flâner dans Grand Central Terminal, son hall immense et vibrant ;
- marcher dans les rues de Manhattan juste pour sentir battre cette ville qui ne dort jamais.
La Californie nous aura offert l’Ouest : ses paysages immenses, sa lumière, sa liberté. New York, elle, promet l’intensité, le rythme, la culture, l’histoire — et mille surprises. Un nouveau voyage commence, et je suis prêt !
