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La préparation du road trip

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Un aperçu du parc national de la Vallée de la mort.

Nous sommes en mai 2018. Il est temps pour nous de nous consacrer à la préparation de notre road trip. Cette décision fait la une des journaux du monde entier.

Cet article est le second de la série. Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite à aller découvrir comment l’idée d’un voyage dans l’Ouest américain nous est venu…

Bien préparer son road trip

De mon côté, je commence à entrevoir les contours du road trip pour l’année suivante. Ce sera, bien entendu, dans l’Ouest américain ! Avec Sarah, nous avons esquissé les grandes lignes de celui-ci. Pour cela, nous avons dressé la liste des contraintes, hypothèses, dates et du budget alloué à notre cadeau d’anniversaire.

Pour bien préparer son road trip, il faut tirer des leçons d’expériences passées

Je décide de ne pas reproduire le même schéma qu’en 2014 pour la préparation de mon précédent voyage aux USA. Pris par un emploi du temps professionnel chargé, je n’avais effectivement rien organisé du tout un mois avant le départ. Le retour d’expérience est utile ! Même si j’avais profité pleinement de mon voyage, j’étais passé à côté de quelques incontournables. Parmi eux, on peut citer les canaux de Venice, le Griffith Observatory, ou encore Huntington Beach, etc.

Quatre ans après ces erreurs, avec quatre années de sagesse supplémentaires, je prends les choses en main. La préparation du road trip passe par la prise en compte des retours d’expérience.

Pour bien préparer son road trip, il faut savoir où l’on veut aller

Sarah va tout faire pour passer du temps à San Francisco et dans les parcs, je le sais. Personnellement, je ne compte pas laisser Los Angeles de côté. C’est donc à moi de prévoir suffisamment de journées sur place pour mettre à profit ce voyage et exploiter mes idées de visites dans la Cité des Anges. Bien évidemment elles sont nombreuses… La préparation du road trip nécessite l’arbitrage du temps à accorder à chacune des destinations visées.

Pour bien préparer son road trip, il faut faire garder ses enfants

Avec Sarah, nous nous accordons pour partir en mars – avril et sur une durée de deux semaines maximum. Cela nous semblent être le bon compromis. Effectivement, une semaine serait trop courte pour partir sur la côte Ouest et réaliser un road trip digne de ce nom. Trois semaines nous paraît être la durée idéale pour voyager sereinement, mais ne seraient pas réalistes. Eh oui, nous avons deux filles à faire garder : la première de 2 ans et la seconde de 10 mois.

Bizarrement, depuis que nous avons doublé le nombre d’enfants, les gardes sont moins fréquentes et plus courtes ! Mais c’est le jeu et nous sommes bien déterminés à faire avec. La préparation du road trip n’est pas toujours simple quand les enfants ne font pas partie de l’aventure.

Pour bien préparer son road trip, il faut être rigoureux 🙂

Pour rappel, je travaille dans la gestion de projet et j’aime gérer mes voyages comme des projets à part entière. Ainsi, si l’on résume la « charte » de notre périple à venir, nous avons les contraintes suivantes : deux semaines sur la période mars – avril entre notre arrivée aux States et notre départ, un budget avoisinant les cinq mille euros, la visite des villes de San Francisco et Los Angeles à minima ainsi que les parcs de Yosemite et peut-être même Sequoia et la Vallée de la Mort si le temps nous le permet. La préparation du road trip nécessite de poser ses idées principales sur papier.

Maintenant que notre vision est claire, il nous reste à vérifier si notre projet est viable. Pour cela, je fais de nombreuses recherches sur des sites Internet spécialisés (météos, logements, etc.) et je dresse la liste des activités que j’ai envie de réaliser. Je demande à ma compagne de faire le même exercice.

Los Angeles ne passera pas à la trappe !

Sans surprise, la durée cumulée des éléments que nous notons est bien supérieure au temps disponible sur place. Il va falloir prendre des décisions. 

Je dois faire des pieds et des mains pour ne pas laisser Los Angeles de côté. Il est hors de question de ne rester que deux jours chez les Angelenos ! Sarah n’avait pas apprécié cette ville durant sa première visite car, j’en suis convaincu, elle y avait trop peu séjourné. Je fais mien le défi de lui faire apprécier cette ville, donc autant mettre toutes les chances de mon côté.

Bien planifier son road trip

À la recherche d’experts…

Mes capacités d’organisateur de voyages étant limitées, je m’oriente vers des ressources reconnues dans le domaine. Je me souviens avoir ouvert un compte en 2016 sur le forum français Sunset Boulevard. Si le site est une mine d’or pour découvrir l’Ouest américain et organiser son voyage, le forum regorge de membres passionnés par les USA. La majorité d’entre eux ont réalisé plusieurs voyages outre-Atlantique. Comme tout passionnés, ils sont toujours prêts à nous renseigner pour construire nos projets d’aventures chez l’Oncle Sam.

Durant la préparation du road trip, n’oubliez pas que vous n’êtes pas seuls. D’autres se sont surement déjà posées les mêmes questions que vous.

Un message sur le forum SunsetBLD

Un matin, je me connecte et rédige un message en expliquant mon projet. Je précise les circonstances, le contexte, les contraintes, l’itinéraire imaginé, les transports et hébergements envisagés, mon budget et les achats que je souhaite réaliser sur place.

À ce stade, je compte encore :

  • partir en mars – avril 2019,
  • louer une Ford Mustang,
  • acheter une batte de baseball et des pièces détachées pour ma propre Mustang que je restaure en France,
  • dormir dans des motels et campings, et visiter la Napa Valley.

Ce dernier point est important pour moi car, issu d’une famille de viticulteurs et ayant réservé en 2014 une visite dans un vignoble de cette région viticole, je n’avais pas pu m’y rendre. Le loueur de voiture n’acceptait effectivement pas mon permis de conduire international. Et comme j’ignorais qu’il ne fonctionnait pas sans le permis de conduire national… Bref, tout cela pour dire qu’une visite dans la Napa Valley est une forme de revanche personnelle…

Une réponse rapide et efficace

Moins de trois heures après mon message, j’obtiens une première réponse sur le forum de discussions. En lisant le retour qui m’est fait, je comprends que je me suis adressé au bon endroit. Toutes ces recherches ne sont pas vaines. L’auteure, avec plus de vingt mille messages à son actif m’indique que la période sélectionnée (mars – avril) est relativement tôt au printemps. Le secteur de la Sierra Nevada (Yosemite et Sequoia National Park) sera alors plus difficile d’accès à cause de la neige.

En effet, certaines routes sont fermées à cette saison et des randonnées interdites ou difficiles sans matériel adapté. Aussi, les chaînes sont obligatoires sur les routes ouvertes (et bien entendu non fournies par les loueurs de voitures). Il faut également savoir qu’à Yosemite, la vallée est à 1 200 mètres d’altitude et le point le plus haut à 4 000 mètres. D’ailleurs, de nombreuses randonnées sont à plus de 2 600 mètres. 

Aussi, l’auteure indique dans son message qu’en raison de la période choisie, le camping risque d’être compliqué. Cela demandera notamment de nombreux équipements. Les températures sont négatives, « là-bas très concrètement c’est encore l’hiver »

De nombreux conseils pour avancer vite

Elle me conseille par ailleurs d’envisager un passage par la route CA 1, que Sarah et moi affectionnons tout particulièrement depuis notre première visite. L’idée est excellente et je l’ajoute à ma liste de souhaits. Pour le reste, je ne me décourage pas et prends en compte les différentes remarques pour adapter mon projet.

Plusieurs scénarios alternatifs : l’Oregon, le Nevada, la boucle ?

En parallèle, Sarah insiste pour passer du temps en Oregon et l’idée d’atterrir à Portland fait son chemin, même si elle ne sera finalement pas retenue. Une escale à Las Vegas est aussi évoquée.

Différents itinéraires sont imaginés, la plupart forment une boucle au départ et à l’arrivée de San Francisco. Toutefois, après avoir déployé toute ma force de persuasion, je réussis à valider le fait que notre voyage se terminera à Los Angeles avec une petite réserve de quelques jours sur place ; même si cela signifie que nous devons atterrir et décoller d’un lieu différent.

Il est important de se poser les questions d’itinéraire dès la phase de préparation du road trip. Plus les changements arrivent tardivement, plus ils coûtent cher. Par exemple, si vous voulez aller visiter un parc supplémentaire et que vous devez changer votre billet d’avion (ou votre aéroport de départ), un surcoût vous sera facturé.

Les contraintes des parcs nationaux

Nous sommes sur la bonne voie et les précieux conseils du forum de Sunset Boulevard sont tous étudiés avec beaucoup d’intérêt. Dans la mesure où la visite de Yosemite National Park revêt une importance considérable pour Sarah, nous prenons la décision de décaler notre séjour de mars – avril à mai pour faciliter l’accès et profiter davantage du lieu.

Au fil des discussions, la location d’une Ford Mustang prend aussi un coup dans l’aile : un SUV paraît plus pratique et adapté pour se rendre dans les parcs nationaux, et c’est aussi moins coûteux, ce qui nous permettra une meilleure répartition du budget.

Lors de la préparation du road trip, il n’est pas toujours facile de se projeter pour penser à tout ce dont nous aurons besoin. Par exemple, ne pas prendre un SUV lorsque l’on visite des parcs nationaux aurait pu s’avérer peu pratique. Les conseils des forums sont toujours bienvenus.

Les billets d’avion et l’itinéraire de référence

L’année 2018 passe à une vitesse folle et le projet de voyage reste inchangé jusqu’à janvier de l’année suivante. La garde de nos enfants s’avère plus compliquée que prévue et si les billets d’avion sont réservés le 19 septembre à 15:27, il faudra attendre février pour valider le programme.

Nous mettrons les pieds sur le sol américain le 7 mai 2019 aux alentours de 15 heures à San Francisco. Nous resterons dans la Fog City jusqu’au 9 mai où nous partirons en voiture de location en direction de Point Lobos en passant par Monterey et Carmel-by-the-Sea.

La journée suivante, nous rejoindrons Cambria en visitant au passage Big Sur, Ragged Point et San Simeon. Le 11, nous roulerons jusqu’à Yosemite où nous resterons jusqu’au 13, avant de repartir pour Sequoia National Park. Le 14, nous dormirons près du Lake Isabella puis le 15 nous rejoindrons la Vallée de la Mort.

Enfin, nous reprendrons la route le 16 mai pour rallier Los Angeles et passer les jours qui nous restent à visiter le Downtown, Long Beach, San Pedro, Huntington Beach, le Griffith Observatory, Santa Monica, les canaux de Venice, nous irons également voir un match de baseball et nous pratiquerons le Stand Up Paddle, etc.

Du moins, c’était le plan avant notre départ, mais tout ne se passera pas comme prévu !

Réservations, devises et logistique

Si je me suis occupé d’organiser le voyage dans les grandes lignes et proposer des itinéraires jusqu’ici, je laisse volontiers Sarah prendre les choses en main lorsqu’il s’agit de réserver billets d’avion, activités sur place, véhicules et logements. C’est une partie qui m’intéresse beaucoup moins et je lui fais entièrement confiance pour dénicher les bons plans. 

Les logements

En octobre 2018, Sarah commence à réserver les logements. Elle utilise les sites Booking – pour les motels – et AirBnB pour les locations de particuliers à particuliers. Son objectif est clair : trouver le meilleur rapport qualité / prix. Toutefois, contrairement à mon expérience passée cinq ans plus tôt où le prix du logement pesait un poids important dans la balance, Sarah met à un point d’honneur et fait preuve de créativité pour nous dégoter des lieux de qualité tout en restant dans le budget imparti.

Pour les réservations, hors de question de faire une opération « coup de poing » consistant à tout réserver durant une soirée. L’objectif est de prendre son temps et ne pas se précipiter sur les premiers appartements disponibles.

L’ESTA, simple et compliqué à la fois

Notre itinéraire est encore quelque peu hasardeux. Il se précise au fur et à mesure que nous posons des options sur les logements. Durant cette période, je m’occupe de réaliser la procédure pour obtenir notre autorisation ESTA. Ça vous parle surement, c’est le fameux système électronique d’autorisation de voyage lorsqu’on se rend aux États-Unis. Je n’avais pas souvenir que l’on avait besoin de renseigner autant d’informations : la procédure a dû changer en cinq ans.

Après plusieurs tentatives, je parviens enfin à compléter le (long) formulaire pour Sarah et moi. Je reste perplexe quant à l’utilité de certaines informations communiquées, mais il faut montrer patte blanche. Je ne vois pas d’inconvénient à renseigner tous les détails requis et m’y applique. Il m’est toutefois difficile d’obtenir l’adresse précise de notre premier logement ce qui complexifie la procédure. 

La préparation du road trip n’est pas toujours un long fleuve tranquille…

Que serait un road trip sans… véhicule ?

Nous voilà prêts à partir avec une autorisation de voyage aux États-Unis, un itinéraire et des logements pour (presque) chaque nuitée. Nous avons parlé d’un road trip, vous vous souvenez ? Eh bien, un élément essentiel manque encore à l’appel : qu’est-ce qu’un road trip sans véhicule, me direz-vous ?

Le combi VW

Sarah s’intéresse aux Combis Volkswagen des années 60 qui circulent notamment dans San Francisco et qui peuvent être loués. Après diverses recherches, le budget et une rapide étude de faisabilité nous conduit à laisser l’idée sans suite.

La Mustang

De mon côté, j’étais déterminé à louer une Ford Mustang mais, nous l’avons vu plus haut, il ne s’agit sans doute pas non plus du véhicule le plus adapté pour notre périple, ni le moins économique. Qu’à cela ne tienne, j’ai obtenu mes quelques jours à Los Angeles et je suis prêt à faire une concession sur le véhicule. Et puis, je dois l’avouer, les arguments – que j’avance moi-même – me semblent pertinents.

Le SUV

En regardant les sites de location, nous voyons plusieurs voitures citadines à petit prix. S’il est tentant de passer sur un tel véhicule pour les économies, nous devons trouver un compromis entre budget, confort et contraintes « terrains » du voyage. Un véhicule utilitaire sport (SUV) fera l’affaire. Je m’occupe de la réservation de notre « Midsize SUV ». Ce sera un véhicule du groupe F : Ford Escape ou similaire comprenant la climatisation et une boîte de vitesses automatique. Nous l’aurons donc du 9 au 18 mai de San Bruno Sears à Culver City.

Nous passons par l’agence allemande Drive-USA qui a de très bons avis sur les forums tels que Sunset Boulevard. L’agence nous met en contact avec AVIS pour la location du véhicule. Au total, les neuf jours de location (que nous étendrons plus tard de deux jours supplémentaires) nous reviennent à moins de 425 euros, assurances et taxes comprises.

Les documents de voyage

Durant toute la phase de préparation de notre voyage, nous nous efforçons de consigner nos réservations, notes et détails dans un espace partagé en ligne afin de pouvoir rassembler la documentation du voyage à un seul et même endroit accessible depuis chez nous, depuis le bureau, ou même depuis les États-Unis plus tard en cas de besoin. Je commence à préparer un modèle de Road Book avec ces informations et qu’il nous suffira d’alimenter au fur et à mesure du voyage avec nos avis sur les lieux visités, les kilomètres parcourus à pied, les miles effectués en voiture, etc. Cette dernière idée n’aboutira finalement pas, jugeant que je fais déjà ce travail sur mon blog privé à destination de la famille et des amis proches et ayant plus tendance à taper sur un clavier qu’à écrire à la main dans une voiture.

Les valises

Il est maintenant temps de préparer notre valise. Pour cela, il va nous falloir déterminer ce qui nous semble le plus important d’amener avec nous.

Je me souviens d’un concept que j’avais beaucoup aimé et que l’on m’avait présenté durant une formation professionnelle. Le formateur nous expliquait que lorsqu’il partait avec sa femme, il lui demandait de réaliser trois piles avec le contenu qu’elle voulait mettre dans sa valise : la première pile contient ce dont on peut avoir besoin, la deuxième ce qui sera nécessaire mais pas obligatoire et la troisième ce qui est primordial. Les deux premières piles peuvent retourner dans les placards, on ne les emportera pas. Avec la dernière pile, on fait à nouveau le même exercice en scindant la pile en trois et on laisse encore des affaires de côté. Si le contenu de cette nouvelle troisième pile tient dans la valise sans forcer, c’est bon, sinon on recommence un troisième round ! J’ai beaucoup aimé et présenté le concept à Sarah, qui n’a vraisemblablement pas le même humour que moi.

Nous prenons néanmoins la décision de partir avec un unique sac de voyage en soute (120 litres) dans lequel nous plaçons un second sac, vide, qui nous servira à ramener les nombreux souvenirs au retour. Sarah et moi prenons également chacun un sac à dos pour le quotidien et une valise de la dimension maximale acceptée par les compagnies en cabine. Nous remplissons le tout sans trop de mal et sans faire de grosses concessions.

L’équipement électronique

Du côté du matériel informatique, j’emmène mon indispensable MacBook ainsi que mon appareil photo hybride (un Olympus OM-D E-M10), trois batteries pour celui-ci et une demi-douzaine de cartes mémoires histoire de ne jamais être pris au dépourvu. Les différents chargeurs — téléphone, ordinateur et appareil photo — sont également embarqués ainsi que toute la documentation relative au voyage (réservations de la voiture, des logements et des billets d’avion au format papier, le reste accessible en ligne et depuis mon smartphone, en local).

Les vêtements

De la même manière, viennent s’ajouter dans nos valises des vêtements appropriés aux températures des lieux visités au mois de mai : shorts, t-shirt, maillots de bains et sous-vêtements pour la partie côtière, et pantalons et vestes pour les parcs nationaux.

Les devises

Durant la préparation de mon road trip précédent, j’avais pris soin de commander des dollars à l’avance, qui m’étaient envoyés par courrier postal. Si la méthode peut sembler archaïque et inutile à une époque où le paiement peut se faire aisément avec un smartphone, ce réflexe m’a toujours permis de gérer correctement mes dépenses. D’ailleurs, au cours d’un voyage à Budapest quelques mois plus tôt, je me suis retrouvé à emprunter de l’argent à un ami sur place, car aucune de mes trois cartes bancaires ne me permettait de payer en forint hongrois.

Pour ce nouveau voyage, Sarah avait pris les devants et ouvert un compte N26 permettant de ne pas payer de commissions sur nos paiements par carte à l’étranger. Inutile donc d’acheter des dollars avant de partir, ni de prendre le risque de se retrouver dans l’impossibilité de payer par carte une fois sur place. Et comme bonus, aucun frais caché relatif au paiement dans une devise autre que l’euro (frais bancaires, taux de change, etc.).

Le constat est aussi vrai lorsqu’il s’agit de retirer de l’argent. Nous voilà donc prêts pour embarquer à destination du Nouveau Monde !

La Playlist

Il ne nous reste plus qu’un tout petit détail : préparer une belle playlist pour ce road trip ! Celle-ci est inspirée d’une de mes séries télévisées préférées, à savoir Scrubs. En bonus, la voici :

  • It Never Rains in Southern California, Albert Hammond,
  • Hole Malibu, Celebrity Skin,
  • I Love L. A., Randy Newman,
  • Sinnerman, Nina Simone,
  • Away, Leroy,
  • A Little Respect, Erasure,
  • Camera One, Josh Joplin,
  • On Fire, Sebadoh,
  • Have It All, Jeremy Kay,
  • Surrender, Chip Trick,
  • Hold on Hope, Guided by Voices