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Petit détour surprise : nous allons visiter Las Vegas !

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Las Vegas, la ville du péché

Aujourd’hui, nous irons visiter Las Vegas, dans le Nevada après être repassés par la Vallée de la Mort.

Il semblerait que la journée d’hier nous ait bien fatiguée puisque nous ne nous levons pas avant 7h00 ce matin. Notre petit-déjeuner se compose de bagels et de tartines au beurre de cacahuète et d’une banane. Je l’accompagne d’un café pour ma part. Je prends ma douche rapidement. Tandis que Sarah prend la sienne, je vais réaliser une série de clichés à l’extérieur. Cela me permet notamment d’immortaliser la façade aux couleurs blanches et bleues de l’Amargosa Hotel. Tout contre lui, nous retrouvons d’ailleurs l’Amargosa Opera House

L’histoire d’Amargosa

En lisant quelques brochures, j’apprends un peu l’histoire de ces bâtiments. Autrefois, plus de trois-cents personnes occupaient la ville d’Amargosa. Celle-ci était alors en plein essor en raison de l’activité minière liée à l’extraction de borax. Cet hôtel permettait notamment de recevoir les dirigeants et quelques investisseurs des sociétés représentées ici. On y retrouvait des chambres d’hôtel, un lieu de restauration ainsi qu’un café et un magasin général. Ce dernier fut remplacé ensuite par l’Opera House. En face, en lieu et place de la façade aperçue hier qui arborait les lettres « GARAGE », se trouvaient un garage et une station-service permettant le ravitaillement et la réparation des véhicules qui transitaient par ici.

Le chemin de fer fut démantelé dans les années 40 et les lieux furent repris successivement par différentes personnes. En 1967, Marta Becket, une artiste américaine, prit possession des lieux à son tour. Elle entreprit de rénover les bâtiments et renomma l’endroit Amargosa, en référence au nom de la ville minière de l’époque.

Désormais, devant le bâtiment, une plaque commémorative remercie Marta Becket pour tout ce qu’elle a fait pour cet endroit.

Dante’s View

De retour à la chambre, je retrouve Sarah qui est en train de boucler ses valises. Nous chargeons la voiture et nous voilà de nouveau sur la route, en direction de Dante’s View. Le thermomètre affiche 66°F ce qui est très raisonnable. 

Notre voiture, à l’épreuve de la colline

Et heureusement ! La colline permettant de nous rendre à Dante’s View est connue pour faire chauffer les voitures. Cela m’inquiète un peu. Par chance, notre Mitsubishi s’en sort bien. La vue, là-haut, est sublime malgré un vent puissant, chaud, et très vivace. Près de nous, le lit de la rivière Amargosa dont le nom vient de l’espagnol pour « Agua Amargosa » ce qui signifie « eau amère » prend sa source dans les collines au nord de Beatty, au Nevada

Les Black Mountains

Aujourd’hui et comme souvent, il est bien sec sur la majeure partie de ses 185 miles (environ 300 kilomètres). D’après les panneaux explicatifs, la rivière coule sous terre et, occasionnellement, remonte à la surface. Lorsque c’est le cas, une crue remplit alors le canal. Devant nous se dresse une chaîne de montagnes, appelée les Black Mountains (Montagnes Noires). Elles font partie d’une série de montagnes et de vallées alternées et parallèles orientées nord-sud. Elles forment ce que les géologues appellent la Basin and Range Geologic Province que l’on pourrait traduire par la province géologique du bassin et de l’aire de répartition. Cette chaîne de montagnes s’étend de l’Utah à la Californie et de l’Idaho au Mexique.

Vent et solitude

Nous profitons de l’instant, ce silence et cette solitude au sommet de Dante’s View nous inspire. Notre esprit vagabonde et se repose en même temps. C’est une sensation agréable. Je note une fois de plus l’absence de lumière artificielle ici. Comme hier, je m’en veux de ne pas avoir passé plus de temps pour observer la Voie lactée. Pour l’heure, nous profitons de respirer un air particulièrement pur. 

La pollution approche

Pour autant, nous pouvons lire qu’une augmentation de la pollution provenant de sources éloignées — notamment des villes du sud de la Californie et de la vallée de San Joaquin — ont été constatées et semblent progresser d’années en années. Alors que nous sommes là, au milieu de la Death Valley, nous commençons quand même à avoir froid. Le vent souffle et c’est paradoxale : nous avons froid dans le désert !

Quelques clichés plus tard, et alors que nous sommes rejoints par un groupe de visiteurs, nous voilà de nouveau partis. Nous redescendons la colline en voiture, sans aucune action sur la pédale d’accélération ! Soixante miles à l’heure dans un premier temps. Puis la vitesse oscille entre quarante et soixante jusqu’en bas, toujours sans toucher à la pédale de droite.

Golden Canyon

Nous retournons au Golden Canyon Trail et envisageons une courte randonnée d’environ 5 kilomètres. Nous avons pu admirer hier une partie du Golden Canyon mais sans nous enfoncer dans les terres. Un panneau indique qu’il n’est pas recommandé de s’aventurer dans un trail après 10 heures. Il est 9h30 et il fait déjà 89 °F, soit 31 °C et 20 °F de plus que quarante minutes plus tôt ! Nous prenons une bouteille d’eau pour nos 5 petits kilomètres de balade. Nous sommes au milieu du désert et, sous nos yeux, ce sont les décors du Far West. 

Red Cathedral

La Vallée de la Mort est réputée pour abriter des mygales, des rats-kangourous, des serpents à sonnettes, des coyotes et des renards. Tout ce que nous voyons, ce sont des lézards et quelques fleurs sauvages. Alors que nous nous enfonçons un peu plus et que le sentier monte doucement, nous observons les couleurs magnifiques du Golden Canyon, qui porte bien son nom. La transpiration est au rendez-vous et nous devons boire de l’eau en conséquence pour tenir pendant toute la durée de notre escapade. Nous allons jusqu’à Red Cathedral, cette formation géologique composée de roches oxydées de couleur rouge et formée de falaises escarpées. 

Poursuivie dans le désert

Sur le chemin du retour, nous sommes d’abord dépassés par une femme, courant à toute vitesse sous le soleil écrasant. Elle se dirige droit vers l’entrée du canyon, difficile de dire si c’est vers sa voiture ou vers les toilettes. Quelques secondes plus tard, un homme fort imposant et torse nu marche d’un pas rapide et déterminé dans la même direction. Nous nous posons un instant la question de savoir s’il y a un lien de cause à effet. Nous remarquerons plus tard que non, ce n’était qu’une pure coïncidence et que la marathonienne avait seulement besoin d’utiliser, en urgence, les toilettes. Quant à nous, devant le coffre du Mitsubishi, nous prenons de l’eau en abondance depuis notre bidon de 10 litres. Il fait déjà 99 °F soit 37 °C. 

Mesquite Flat Sand Dunes

Nous nous rendons ensuite aux Mesquite Flat Sand Dunes. L’enfant et grand fan de Star Wars que j’étais me pousse à les voir de mes propres yeux. Des scènes de la saga de George Lucas ont été tournées ici, comme beaucoup d’autres films mettant en scène des dunes. Cette immense masse de sable semble provenir initialement des grains de quartz et de feldspath qui se détachent progressivement des Cottonwood Mountains situées au nord-ouest au rythme du vent et de l’érosion des montagnes. Ici, la plus grande dune (Star Dune) a une profondeur de plus de 40 mètres ce qui n’est pas rien mais peu si on la compare à d’autres dunes de la Vallée de la Mort pouvant atteindre jusqu’à 200 mètres. 

Faune et flore dans la Vallée de la Mort

Nous pouvons lire que le meilleur moment pour une balade ici est à l’aube, où l’on peut observer les traces laissées dans le sable par les animaux nocturnes, ou le soir pour les couleurs qu’offre cet endroit. On nous rappelle toutefois bien faire attention aux serpents si l’on décide de venir la nuit. Nous marchons un peu sur les dunes, apprécions l’instant et admirons les quelques buissons de créosote et de Mesquite dont les longues et larges racines s’étendent profondément dans le sable pour aller chercher l’eau nécessaire à leur survie. 

Les Français sont partout !

Nous rencontrons un bon nombre de touristes français dont un couple qui débarque à vive allure avec une Ford Mustang de 6ème génération, et qui se retrouve, une fois à l’arrêt, incapable de rentrer la capote. 

Badwater Saloon

Nous reprenons notre véhicule et faisons une halte près du California Historical Landmark 848: Eichbaum Toll Road. On y trouve le Badwater Saloon et le magasin général de Stovepipe Wells ainsi que des carcasses de véhicules anciens, mais aussi plusieurs voitures immatriculées en Allemagne — ne me demandez pas pourquoi — et d’autres au Michigan et en Caroline du Sud. Le temps de prendre quelques photos, de regarder la carte et nous quittons le parc national pour rejoindre Rhyolite, une ville fantôme située dans le Nevada, à deux pas d’ici.

Welcome to Nevada!

Nous entrons effectivement rapidement dans l’État voisin, accueilli par le panneau « Welcome to Nevada » et accédons au site historique de Rhyolite, où de l’or avait été découvert en 1904, développant ainsi les camps miniers tout autour. 

Rhyolite

En 1905, la ville était fondée et faisait parler d’elle à travers les États voisins. Sa réputation de ville des rêves, d’or, de prospérité, d’avidité et de spéculation la précédait rapidement. En 1906, Rhyolite se transformait en une ville moderne avec, par exemple, l’électricité et un système de plomberie à l’intérieur des bâtiments. En 1907, Rhyolite rassemblait une population d’environ 6 000 habitants et était composée de nombreux saloons, épiceries, hôtels, tables de jeux, quelques médecins, barbiers et boulangeries, mais aussi trois chemins de fer. Cependant, le rêve a été de courte durée. Les mines ont commencé à faire faillite dès 1910, les gens s’en allaient et les mines fermaient. Si la majeure partie de la ville a maintenant disparu du paysage, on sait que des bâtiments ont été déplacés vers d’autres villes tandis que d’autres ont été détruits ou démontés pour récupérer leurs matériaux. 

Tom Kelly Bottle House 

Aujourd’hui, c’est la carcasse rouillée d’un pick up des Fifties — dont la benne est manquante — qui nous accueille près de la Tom Kelly Bottle House. Cette maison, dont une partie des murs sont réalisés avec des bouteilles en verre et du mortier, est étonnante. Lorsqu’un certain Tom Kelly, vers 1905, décide de s’installer ici, il constate l’absence de bois pour construire sa maison et profite du nombre de saloons — on parle d’une cinquantaine — opérant dans la ville de Rhyolite pour récupérer pas moins de 50 000 bouteilles en moins de six mois. Pour lui, c’est suffisant pour construire une maison de trois pièces, avec un porche. 

Nous tournons autour de la maison, admirant le travail réalisé et nous nous dirigeons un peu plus loin pour observer d’autres bâtiments abandonnés tels que le Rhyolite Train Depot, la citerne rouillée et le wagon de l’Union Pacific laissés juste à côté. Le service de chemin de fer ayant pris fin en 1916, les rails ont été retirés et le bâtiment converti ensuite successivement en maison, magasin, casino et en restaurant avant d’être définitivement abandonné.

Nous allons visiter Las Vegas

C’était notre dernière destination ici, et nous prenons maintenant la direction de Las Vegas. Ce n’était absolument pas prévu dans nos plans, mais il y a quelques jours, en regardant notre itinéraire, Sarah m’a proposé de faire un détour par la ville du pêché avant de retourner sur Los Angeles. J’ai fini par accepter. 

Beatty et Amargosa Valley

La route est assez longue et nous passons par la ville de Beatty, « Gateway to Death Valley », où nous apercevons un superbe Combi Volkswagen dans son jus. Plus tard, nous nous arrêtons à Amargosa Valley, Nevada — qui existe toujours contrairement à celle de Californie — pour manger un morceau à l’Amargosa Castle. Nous en profitons pour visiter l’Area 51 Alien Travel Center, une sorte de magasin / coffee shop à côté de l’aire où nous nous trouvons et faire quelques photos amusantes. À côté, le bâtiment Alamo Fireworks présente le plus grand pétard du monde (« World’s largest firecracker »).

Las Vegas, baby!

Deux heures plus tard, nous voilà à l’entrée de Las Vegas, dans le flux de circulation. Au loin se dessine la skyline bien connue de la capitale mondiale du divertissement. Les premiers tours de roues ici ne sont pas glorieux : du monde, beaucoup de monde, une circulation peu fluide, de nombreux quartiers pauvres, etc. Pour nous, c’est un choc. Nous étions habitués, ces derniers jours, au calme, au silence et à l’autonomie. Nous ne nous attentions pas à cela en venant visiter Las Vegas.

Un hôtel 4 étoiles à petit prix

Nous parvenons à rouler jusqu’à notre hôtel, le Tahiti Village Resort, ce coin de verdure au milieu du désert en périphérie du centre-ville de Las Vegas. Cet hôtel 4* nous est accessible grâce aux tarifs de dernières minutes. Eh oui, jusqu’à il y a quelques jours, nous n’avions pas du tout prévu de visiter Las Vegas. Nous sentons bien le poids de chaque étoile lorsque nous faisons le check-in et montons nos bagages. 

« Hum, hum »

Dans l’ascenseur, nous nous retrouvons avec un employé de l’hôtel. Lorsque je le salue d’un « Good afternoon », il me répond sèchement « What level!? » (quel étage ?). Je lui dis qu’il a déjà appuyé sur le 3 et que c’est là que je me rends, donc c’est tout bon pour nous. À la sortie, tandis que je tente un « Have a good one! » (bon après-midi), j’ai le droit à une réplique (« hum hum ») qui restera longtemps gravée dans ma mémoire. Très sympathique !

Il n’est que 16 heures ce qui nous permet de nous reposer un peu, d’écrire quelques lignes pour l’article de mon blog et d’aller à la piscine.

Visiter le Strip à Las Vegas !

Un peu plus tard, nous prenons la navette de l’hôtel pour nous rendre sur le Strip. Ce n’est pas très loin, seulement 4 kilomètres, mais nous en prenons déjà plein les yeux avec des décors qui défilent tout autour de nous : des enseignes publicitaires dignes de New-York, une rue bondée de touristes comme sur l’Hollywood Boulevard ou encore des routes comme je n’en avais jamais vu (deux fois 6 voies !). 

Visiter le Las Vegas Boulevard et entendre les machines à sous

Nous descendons de la navette et en profitons pour nous balader un peu sur le Las Vegas Boulevard. Ici, tout est articulé autour de grands complexes hôteliers interconnectés les uns aux autres qui offrent de nombreux fast-foods et boutiques (vêtements, cosmétiques, etc.). Lorsque l’on entre dans l’un d’entre eux, au niveau le plus bas se trouvent des centaines de machines à sous. Nous ne nous laissons pas tenter car ça ne nous intéresse tout simplement pas, mais bon nombre de personnes jouent machinalement, avec un sandwich dans une main, l’autre sur la machine.

Se déplacer avec le monorail à Las Vegas

On s’attendait à quelque chose d’original en venant visiter Las Vegas, mais ça dépasse ce que l’on imaginait. Sarah et moi passons un bon moment dans les rues et dans les magasins, plus pour regarder que pour acheter. Nous utilisons la navette entre le Luxor et le Mandalay Bay. Nous sommes chacun attirés par des choses différentes. Tandis que je lorgne sur un sweat-shirt aux couleurs de la marque Reese’s, Sarah s’offre un milkshake Hershey’s. Un peu plus tard, Sarah prend entre ses mains un emballage de Kit Kat. Jusqu’alors, nous ignorions qu’une telle taille d’emballage existait : il est énorme !

Visiter les lieux emblématiques et admirer les spectacles des hôtels de Las Vegas

Alors que le soleil se couche, nous nous rendons vers les hôtels de luxe du Strip pour admirer les spectacles. Le premier est celui du Bellagio. Là, des animations d’une dizaine de minutes se succèdent dans l’immense bassin devant l’hôtel, mêlant musique, lumières et projections d’eau. Nous nous dirigeons ensuite vers le Mirage. Celui-ci met en scène la reproduction d’un volcan entrant en ébullition avec de véritables flammes.

Nous passons devant autant de lieux notables que de monuments connus tels que les panneaux Excalibur et celui de la MGM, la tour de la Liberté, la tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, les immeubles haussmanniens, la fontaine de Trevi, le parc d’attraction de Las Vegas, le Flamingo, le Caesars Palace, le Tropicana et le Luxor, le Sphinx géant, et bien d’autres. Un nombre incalculable d’enseignes est représenté ici.

Manger sur le Strip

Enfin, nous cherchons un endroit pour nous restaurer. Nous avons l’embarras du choix dans un lieu comme celui-ci, et c’est peut-être bien le problème. Nous avons tous les deux envies de manger des sushis mais ici, les fast-foods sont omniprésents. On se laisse d’abord tenter par l’un des trois restaurants de Gordon Ramsay mais l’attente combinée aux prix pratiqués finissent par nous dissuader.

Après un bon moment à marcher, et après être passé devant un restaurant français à quelques reprises — qui arbore une façade verte, une tendue et des parasols rouges et des chaises qui rappellent incontestablement Paris, nous nous décidons pour le Chilli’s. Sarah choisit une simple salade tandis que je me laisse tenter par un burger-frites. C’est dommage de venir visiter Las Vegas et de manger fast food, mais nous avons faim ! Avant de repartir, nous apercevons un Hummer limousine vert. C’est de la folie !

Bilan mitigé pour notre visite de Las Vegas

Le paradoxe de Las Vegas

Nous rentrons avec l’impression d’avoir réalisé une étape nécessaire pour connaître les États-Unis, mais aussi avec un sentiment de déception. Tout au long de la soirée, nous avons vu, hélas, beaucoup de SDF, souvent d’anciens GI’s ayant combattu pour leur pays, au milieu de cet amas de consommateurs extravertis. C’est triste… et terriblement paradoxal. On voit régulièrement des voitures arborer des stickers — ça se fait bien ici, sur le pare-chocs arrière —  mentionnant le soutien aux forces armées sur le front. Ces personnes, dans la rue, qui ont combattu sous les drapeaux, ne semblent malheureusement pas bien soutenus par ces mêmes conducteurs.

Journée contrastée

En bref, ce fut une journée pleine de contrastes. Ce matin, nous nous sommes levés dans un hôtel vide, au milieu de nulle part. Nous avons écouté le silence dans la Vallée de la Mort, randonné dans la nature, et découvert une ville fantôme. Ce soir, nous nous couchons dans une chambre d’hôtel disposant de toutes les commodités au milieu du désert, nous nous endormons dans une ville de 650 000 habitants, nous avons marchés sur le Strip bondé avec le bruit des machines à sous en fond sonore, et, en rentrant à l’hôtel nous avons constaté que la nuit n’était pas si sombre en raison des nombreux panneaux lumineux qui se dressent tout autour des routes.

En venant visiter Las Vegas, nous nous en doutions

Nous avions bien conscience, en venant ici, que cette ville ne nous correspondait pas. Nous étions toutefois suffisamment proches pour vouloir voir de nos yeux ce qu’il en était. C’est fait, nous nous sommes fait notre propre avis et demain matin, nous partirons pour notre Pacifique bien aimé ! Aujourd’hui, nous avons fait 29 046 pas soit 24 kilomètres à pied.