Le 2 septembre 2014, à Los Angeles, CALIFORNIA, USA – photos
Réveillé à 6h30, je cherche à me connecter à internet pour voir ce que je vais faire aujourd’hui. C’est impossible… Je prends donc une douche, puis, affamé, regarde (enfin) sur internet quelles sont les 10 meilleurs lieux où prendre un petit déjeuner à LA. Le Nick’s cafe, un café des années 50 semble être une bonne solution. Ca se trouve au niveau de ChinaTown, ce n’est pas très loin et assez proche du centre-ville. Je m’y rends.
De loin, le café ne paie pas de mine, il est situé au milieu de ce que l’on peut appeler une zone industrielle. Devant le café, un panneau indique que le jambon est “fait maison”. Ca semble être vraiment une bonne solution pour un petit déjeuner. Je m’installe sur une chaise fixée au sol, permettant uniquement de tourner sur elle même, devant le bar. J’attrape une carte et vois le menu breakfast : « Ham N Eggs” que je choisi immédiatement lorsque la serveuse vient à ma rencontre, me proposant un café. Dix minutes plus tard, je me retrouve avec mon café et mon assiette composée de jambon maison, frittes (white potatoes), d’oeufs brouillés et de pains pour toaster. Je fais le point sur ma journée à venir puis redemande un café et un grand verre d’eau (pour faire passer le tout) avant d’écrire ces premières lignes.
Je rejoins ensuite le station de métro de ChinaTown pour revenir sur Union Street, prendre la Red Line et arrivé au Park Plaza Hotel. Au passage, je vois une fois de plus de nombreux mendiants. Je fais quelques photos et c’est reparti ! Ma prochaine étape St Brendan Church, une église très jolie, que l’on peut voir dans quelques séries et films. Sur l’iPhone ça n’a pas l’air très loin… sur l’iPhone !!! Donc je décide de m’y rendre à pieds. Je marche sur la W 6th Street, croise la S Wilton Pl et arrive devant l’église après… 2,5 miles (un peu plus de 4 kilomètres).
Prochaine étape Paramount Pictures, le studio de tournage. Ca a l’air un peu moins loin. Je suis motivé. Je continue à pieds. Je fais 1,5 miles (2,4 km) avant d’arriver. Le fait de tout faire à pieds vaut quand même le coup : à un moment, alors que je marche dans la rue, je lève la tête et voit le fameux « Hollywood Sign » que j’ai prévu d’aller voir un peu plus tard (demain peut-être). J’ai aussi vu une caméra en train de filmer une place devant laquelle je passe avec une camionnette et une grosse antenne. Devant Paramount Pictures, j’interroge la personne à l’accueil pour savoir si on peut accéder à l’intérieur et si oui, combien ça coûte. La personne à l’accueil me lance « You need to make a reservation. Did you make a réservation? », « No », « I’m so sorry my friend ». Pas grave, beaucoup de personnes m’ont dit que ça ne valait pas le coup mais je demande quand même le prix, par curiosité. C’est 64 dollars.
Bon, c’est reparti, cette fois-ci on se dirige vers Sunset Boulevard et le fameux Walk on Fame. Je me lance le défi de continuer à pieds, là encore. Ce que je fais. Mais rapidement, je me mets à penser à un grand verre d’eau rempli de glaçons tellement il fait chaud et la déshydratation commence à se faire ressentir. Presque arrivé, je m’arrête dans un Wallgreens où j’achète de la crème solaire et une bouteille de Perrier (chose que je ne fais jamais en France mais je me suis dit que ça me désaltèrerait bien, à défaut de San Pellegrino…). Après avoir pris Melrose Avenue (et passé par Melrose Place), je continue sur N Highland Avenue pour arriver, après 2,2 nouveaux miles (3,5 km) sur Hollywood Boulevard. C’est pas mal. C’est pas si « énormissime » que l’on pourrait le croire mais c’est pas mal. Et là, sur le sol, les étoiles roses avec le nom des célébrités. J’en prends plusieurs en photos.
Je m’arrête finalement dans un Starbucks pour commander un Very Berry Hibiscus et commencer à écrire ces lignes tout en essayant de poster mes photos de la veille. Accessoirement, je repose aussi mes jambes, un peu fatiguées d’avoir fait 10 kilomètres ce matin (chose que je n’avais pas prévu en partant). Installé dans le Starbucks, devant une vitre donnant directement sur le Walk On Fame, c’est pas mal !
Je repars. Pas loin d’ici, il y a la maison de Chuck (toujours ma série préférée), je vais donc essayer d’aller y faire un tour avant d’aller voir l’Hollywood Sign. Je trouve rapidement ladite maison, mais tout est fermé, on peu à peine entrevoir l’intérieur. Tant pis. J’essaie de voir comment joindre l’Hollywood Sign mais je me rends rapidement compte qu’à pieds, ça prendra du temps. Il faut que je prenne une navette. Je regarde l’argent qu’il me reste. Plus grand chose. Bon, j’attendrais pour aller voir l’Hollywood Sign, ce sera l’occasion de refaire une ballade à pied (et peut-être même d’économiser un peu). On verra demain.
Autour de moi il y a le Dolby Theatre, un lieu que j’ai l’habitude de voir sur la webcam de l’Hollywood Boulevard que j’ai l’habitude de regarder. Je vais donc aller le voir. En plus, apparemment, ce Dolby Theatre est lié à l’Hollywood & Highland Centre. On va voir ce qu’il en est. Arrivé devant, je prends quelques photos. Il s’agit d’une sorte de centre commercial. C’est pas mal. Je fais un tour et il y a un point de vue pour prendre une photo de l’Hollywood Sign au loin, très loin. J’en profite.
Finalement, fatigué, pour ne pas dire épuisé, je rentre un moment faire une sieste, écrire un petit peu cet article et prendre une douche avant de repartir pour voir Hollywood de nuit. Sur le chemin du retour, je suis assis à côté d’une femme. Elle me demande l’heure, je sors mon téléphone pour lui indiquer et elle voit ma photo de fond d’écran avec le bébé crocodile pris dans les Everglades. Elle me demande si c’est un vrai et si j’ai pu aussi toucher la mère. Je lui répond que c’est un vrai mais que je n’ai pas pu toucher la mère. Elle m’a demandé si il mordait. Je lui ai dit que non (je suis toujours là). On parle brièvement et elle me dit qu’elle est des Philippines et qu’elle n’est ici que de passage.
Me voilà reparti, vers 19h en direction d’Hollywood. Mais un problème survient : panne de climatisation dans le métro. Et quand la climatisation est en panne dans le métro de LA, ça se sent vraiment (même pour moi qui n’aime pas la clim…). Bref, on finit par arriver. Je fais un tour à la recherche de quelque chose à manger en pensant essentiellement à la bière qui accompagnera mon repas.
Soudain, je tombe sur la chaîne Hooters. On en avait parlé avec Alice et je me dis que ça pourrait être sympa. J’entre, je patiente, je m’installe. Le Hooters a une particularité : les serveuses (il n’y a pas de serveurs) sont habillées en short très court. Ça, je le savais. Ce que je ne savais pas c’est que quand on s’installe, une serveuse vient s’assoir aussi pour prendre notre commande. Le concept est plutôt intéressant et je parle un peu avec ma serveuse. Je commande une bière, un Western BBQ Burger avec des « big dipper fries ». C’est bon. Je termine, je paie et je repars.
Je fais un nouveau tour sur le Walk on Fame (le Hooters se trouve sur Hollywood Boulevard, donc sur le Walk on Fame) puis je rencontre un couple. L’homme me demande si je peux les prendre en photo. Pas de soucis. Je fais plusieurs photos et l’homme me remercie et me demande si je vis à Los Angeles et si je suis dans le monde du cinéma. Je lui réponds que malheureusement non je ne vis pas ici et que je suis chef de projets en informatique. Il m’explique que c’est surement mieux que je sois dans l’info. Je lui demande ce qu’il fait et il me dit qu’il est producteur de cinéma. Il est d’origine italienne (il vient de Rome). Il s’appelle Lucca et sa copine/femme Alessandra (elle aussi est italienne). On parle un peu, me remercie une nouvelle fois et je m’en vais. C’est assez marrant comme les gens sont avenants ici.
En retournant vers la station de métro pour rentrer, je tombe sur une arrestation de la LAPD (Los Angeles Police Department). Un homme est plaqué conte un mur, les main derrière le dos (je ne sais pas s’il a des menottes) sur l’Hollywood Boulevard. Bref, je passe mon chemin.
Arrivé vers l’hôtel, je m’aperçois que je n’ai pas pris de bouteille d’eau. Et il parait qu’on ne peut pas trop utiliser l’eau du robinet s’il n’y a pas de filtre particulier aux USA (je ne sais pas si c’est vrai…). Heureusement, il y a un McDo à côté de mon hôtel et en plus toutes les boissons sont à $1. Malheureusement, c’est fermé ! Je me rends donc en face. Il y a quelques magasins… fermés aussi. Il est 23h30. Ouf, un établissement est ouvert. C’est de la restauration rapide mexicaine mais pourquoi ne pas essayer. J’y vais. Un policier attend pour passer sa commande. La femme au comptoir me demande ce que je veux, je fais signe au policier qui était là avant moi qui me dit de passer. OK. Je demande ma bouteille d’eau. La mexicaine ne comprend pas (j’ai toujours du mal avec le « a bottle of water »). Son collègue, lui, me comprend : elle commence à me servir un verre d’eau… Je l’arrête tout de suite en lui montrant les bouteilles. Pendant ce temps, le policier me demande d’où je viens, je lui réponds. Il me demande alors si je suis en vacances et si je préfère la vie ici ou en France…
Je repars enfin avec ma bouteille d’eau et je termine à écrire mon article arrivée à l’hôtel. En France il est un peu plus de 9h du matin.