Le 23 aout 2014, entre Lyon, Paris, FRANCE et Miami, FLORIDA, USA – photos
Tout excité, c’est aux alentours de 9h00 que je suis arrivé à l’aéroport de Lyon St Exupéry. Après l’enregistrement des bagages, je me suis rendu à la porte de mon vol : il y a beaucoup de monde, à côté de moi, une flopée de jeunes embarque pour Ibiza (environ seulement 10 personnes dont l’âge dépasse les 35 ans).
L’embarquement se fait tranquillement. L’avion prend son envol, je suis excité à l’idée de m’envoler très bientôt pour les États-Unis ! A peine mon café eut-il été servi que le pilote annonce la descente. J’ai seulement eu le temps de lire 15 pages de mon nouveau livre (« The Black Box » de Michael Connelly).
En attendant l’embarquement à Paris CDG, un italien d’un certain âge me demande de l’aider à activer Internet sur son téléphone. Je l’aide. Vient finalement l’embarquement en question. Nous sommes nombreux mais j’arrive à embarquer dans les premiers à ma place située contre le hublot. Le temps risque d’être long (8h50 de vol annoncées). Je décide donc de regarder un film. Après avoir visionné le film “Last Vegas”, j’essaie de dormir… En vain. J’écris donc ces quelques lignes. A 32 000 pieds (soit 10 000 mètres), il fait -45 °C. Un peu après, ne parvenant toujours pas à dormir, je regarde le film français “Barbecue” avec Franck Dubosc qui se passe à… Lyon ! Je parle également avec mon voisin de siège qui est un français établi depuis 15 ans aux US et qui travaille dans la restauration. Après un an à LA (ville qu’il n’a pas aimé, qui ne lui correspondait pas), cela fait deux ans qu’il est à Miami. Le temps de regarder ensuite quelques épisodes, de manger un deuxième petit repas (à cause du décalage), ma montre affiche 22h40, j’ouvre le hublot : un magnifique soleil m’éblouit et me réchauffe un peu le visage.
L’atterrissage se fait finalement aux alentours de 23h40, comme initialement prévu. Beaucoup de monde pour valider son visa. Je parviens toutefois à m’en sortir pas trop mal, les douaniers sont plutôt sympas (je leur ai demandé de répéter, leur accent n’est pas toujours facile et ils parlent assez doucement). Je récupère les bagages et c’est parti pour découvrir Miami!!!
Mon amie Alice est venue me chercher à l’aéroport. Nous sommes allé directement chez elle mais elle a profité de la ballade pour me faire un aperçu de la ville de nuit. Miami est vraiment une très belle ville, bien américaine et qui ne ressemble en rien à nos villes européennes. Il y a des palmiers tout le long des routes, les lumières des feux tricolores (rouge, jaune, vert) ont des tons, me semble t-il un peu plus chaud que chez nous et en cas d’intersection, les feux sont situés au niveau de la rue d’en face ce qui peut paraître un peu déroutant au premier abord. Les voitures sont énormes (au bout de quelques minutes j’ai arrêté de compter les Ford Mustang ou Dodge Charger que je voyais, sans parler des Porsche et des Ferrari qui sont absolument partout) et, j’ai remarqué que quand le moteur ne tourne pas, il fait un silence incroyable en ville, la nuit. Enfin, l’AC (air conditionné) est utilisée de partout tout le temps !
Je suis ensuite très bien accueilli par la famille d’Alice (d’origine Cubaine et d’Ecuador) dans une maison typiquement américaine et très chaleureuse. Nous discutons un peu en français et en anglais, mon espagnol fait défaut ! On arrive quand même à s’en sortir. Il est 4 heures du matin en France ! Alice me propose de retourner en ville. On va donc se balader un peu ce qui me permet de conforter les opinions sur la ville que je me suis faites quelques heures plus tôt. Il est 23 heures ici et il fait encore plus de 30 °C. J’aime beaucoup ce climat. Chose assez impressionnante, on voit sur le chemin plusieurs publicités pour des chirurgies esthétiques (poitrines, etc.) et une grande majorité de femmes porte des tenues très courtes. Il semblerait que Miami est un côté assez superficiel, chose qui m’a été confirmé par bon nombre d’américains. En marchant, Alice me montre quelque chose qui va me troubler : un bouchon Lyonnais !! Moi qui voulait apporter le concept aux USA… C’est loupé, pour Miami en tout cas !!
Après une petite balade, nous nous rendons chez Flamingan’s, un restaurant / bar typiquement américain. Il rassemble un bar et une partie diner. Nous optons pour la seconde (bien que je n’ai pas très faim après tout ce que j’ai ingurgité dans l’avion). C’est complet, la serveuse à l’accueil nous propose de nous appeler quand il y aura de la place, en attendant nous allons boire un verre. Je choisi donc une bière. Notre tour vient au bout d’un bon bout de temps et un serveur nous apporte la carte. Alice me conseille de prendre les ribs (côtes de boeuf), il faut absolument que je goûte, mais quand je vois la taille de la bête, je refuse. Je me tourne vers un “Big Daddy Burger”, burger avec un (énorme) steak de boeuf, deux tranches de cheddar, de la salade et une tomate accompagné de frites (je n’en avais jamais vu de telles). Le serveur nous apporte deux grands verres d’eau puis nos plats. Alice ayant pris une salade et des ribs, elle insiste pour que je goûte (impossible de quitter Miami sans avoir testé les ribs qu’ils font ici). J’accepte et je n’en reviens pas. Peut-être est-ce la sauce qui donne un goût un peu sucré mais c’est vraiment doux et très bon (comme le burger et les frites). Nous ne pouvons rien finir. Comme c’est d’usage ici, nous demandons une “box” pour emporter nos restes (pour le coup ils sont bien en avance sur la France avec leurs “doggy bags” !).
On finit par rentrer puis par aller dormir (il est déjà 8h du matin en France !). Je me réveillerai dans la nuit quelques fois (à cause du décalage horaire) mais ce sera une nuit réparatrice.