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Arrivée à San Francisco, Golden Gate Bridge et le port de la ville

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Le 7 septembre 2014, à San Francisco, CALIFORNIA, USA – photos

Levé aux alentours de 7h30, je prends une douche et je sors pour le petit-déjeuner. La salle est toute petite et il n’y a qu’une seule table avec deux chaises. Le gardien de la veille arrive (en pyjama et les yeux fatigués, il doit se réveiller…), je lui demande si c’est bien ici pour le petit déjeuner, il me répond que oui. Bon, très bien, e prends mon petit-déjeuner avant de reprendre la route pour San Francisco. 

Je passe successivement les villes de Cupertino, Palo Alto et Stanford. Je m’approche de San Francisco ! Ah ça y est, je vois le Golden Gate Bridge au loin ! C’est beau ! Je continue ma route qui me mène au fameux pont. Là, je décide de m’y engager. Ça y est, je roule sur le pont de San Francisco ! J’aperçois un point de vue à la sortie du pont. Je m’arrête et prends des photos. Je reprends la route (il me reste moins de 45 minutes pour aller rendre la voiture). Je fais demi tour et revient sur mes pas pour accéder à San Francisco.

Je vais rendre la voiture chez Alamo, où je l’avais loué. Après un rapide check up (le problème que j’avais eu survient de nouveau lorsque l’employé d’Alamo teste la voiture), je repars. Direction l’hôtel maintenant. A pieds, je parcours les rues de SF. Elles sont étroites. La ville semble bien plus condensée que Los Angeles. J’arrive dans la rue et cherche alors le nom de mon hôtel ; que je trouve rapidement. Il faut monter des escaliers. Ca sent l’urine, les escaliers ont l’air assez fragiles. Arrivé en haut, au deuxième étage, j’annonce à la personne que j’ai une réservation. Elle me répond qu’il doit y avoir une erreur, ici il n’y a pas de réservation. Je lui dis que je ne comprends pas et elle me répond que trois hôtels ont le même nom dans cette rue… Tant mieux, celui-ci ne m’inspirait aucune confiance.

J’arrive au second, je vérifie le numéro de l’adresse cette fois-ci. A moins que deux hôtels ayant le même nom ne partagent la même adresse et le même numéro de rue, ça devrait bien être celui-ci. Je monte (pareil, c’est au premier étage). Là, tout est fermé. Une pancarte annonce “Lunch time”. Une petite horloge posée à côté indique que la personne sera de retour à 13h15 (il est à peine 12h15) ! Bon, je n’ai plus qu’à redescendre et aller visiter San Francisco…

Je me dirige vers le Pacifique. J’arrive au niveau du port de San Francisco. C’est beau, il y a beaucoup de couleurs. Je prends plusieurs photos. J’en profite pour me balader un peu. D’ici, on voit le Oakland Bay Bridge qui mène à Treasure Island. Il y a quelques mendiants ici et là mais je n’ai pas l’impression qu’il y en ait autant qu’à LA. Je commence à me diriger vers l’hôtel quand je croise un petit marché vers le port. Je fais un tour. Et repart. Au passage, je vois le quartier des affaires.

Arrivé à l’hôtel autour de 13h25, je monte et là, il y a effectivement quelqu’un. C’est un homme d’origine chinoise qui a un fort accent et qui zappe quelques lettres quand il parle donc ce n’est pas facile à comprendre. Il me dit que je ne suis pas au bon endroit. Il n’y a pas de réservation ici. Je lui dit que ce n’est pas possible, que j’ai bien réservé une chambre. Je sors mon téléphone et lui montre l’email. Il ne dit rien. Finalement, il me sort une feuille à remplir. Elle comporte de nombreux champs !! Je lui demande s’il faut tout remplir. Il me dit que non, seulement les endroits où il a mis une croix. OK. Je remplis. Il me précise qu’il faut laisser une caution de 50 dollars en cash. Je lui réponds que je ne les ai pas sur moi, j’ai besoin de retirer. Il m’indique où je peux retirer. Je lui demande si je peux laisser ma valise ici. Il me dit que oui mais je vois bien que ça l’embête. Je la laisse quand même et lui demande si je peux la mettre dans la salle fermée à clé où il se trouve. Il acquiesce. 

Je vais retirer de l’argent puis revient. Là, il m’explique quelques détails et me donne la clé de la chambre. J’y vais. L’immeuble est très vieux et peu entretenu, c’est assez désespérant. J’entre finalement dans la chambre. Je ne m’attendais pas à ça. Elle doit faire à peine 6 mètres carrés. Uniquement la place pour un lit et un mini lavabo. Les murs jaunes et à moitié délabrés me font penser à une chose : je peux annuler ma visite d’Alcatraz, ici c’est comme si j’y étais ! Je demande où sont les toilettes. J’aperçois, au passage, la douche qui est franchement… dans le même état que la chambre. Les toilettes semblent à peu près propres. Une ventouse (pour toilettes) sert à maintenir la fenêtre ouverte. Il est clair que je passerai plus de temps à visiter ou au Starbucks (j’en ai déjà aperçu plusieurs alentours) que dans ce bâtiment, si ce n’est pour dormir… Au passage, il y a effectivement du wifi ici, chose ce qui me surprend un peu jusqu’à ce que je m’aperçoive qu’il ne fonctionne pas !

Je repars pour aller manger un morceau. Je passe devant un restaurant qui se vente de faire les meilleurs petit-déjeuners de San Francisco. Les prix ont l’air abordables. J’entre, je m’installe et commande une salade mexicaine. Je suis installé au bar, juste en face de la cuisine qui prend tout le pan de mur parallèle au bar. Après un moment, ma salade arrive. Elle est vraiment bonne et copieuse.

Je repars en direction d’Union Square, il semblerait que ce soit une jolie place. C’est vrai, c’est assez sympa. Plusieurs personnes dansent au milieu de la place avec de la musique (on dirait de la musique française mais je n’arrive pas à distinguer les paroles). Je continue ma route en direction de la rue MarketPlace où se trouve le bien connu Cables Car. Ils sont jolis mais il n’y a pas le décors que j’attendais, autrement dit les jolies collines. Ici, c’est très plat. Me voilà maintenant devant un grand bâtiment. D’après mon téléphone, il s’agit du San Francisco City Hall qui surplombe la place d’un marché qui se tient ici.

Je passe un peu de temps dans un Starbucks où j’en profite pour me connecter à Internet, commencer mon article, charger mes photos sur l’ordinateur et prendre un café. Puis je repars. Il fait vraiment frais dehors. Je passe brièvement à « l’hôtel » récupérer ma veste puis pars en direction du Golden Gate Bridge pour le prendre avec le couché du soleil. Sur le chemin, je croise successivement China Town puis North Beach (une « petite Italie ») où je fais la rencontre d’un jeune italien qui essaie de me faire entrer dans le restaurant de son ami. Il travaille dans le design et vient de Milan. Il va devoir repartir en Italie mais souhaiterait rester à San Francisco. Dans ce quartier, de nombreux restaurants italiens sont présents. Et sur les lampadaires, on peut voir le drapeau vert-blanc-rouge de l’Italie peint.

Un peu plus loin, un magasin de vélo affiche fièrement sur sa vitrine une carte de la France, en bleu-blanc-rouge, avec, au centre, écrit « patron de Lyon » pour dire que le patron de la boutique est un lyonnais ! Je n’ai pas le temps d’entrer pour discuter, j’ai déjà pris du retard.

J’arrive finalement vers le parc aquatique d’où l’on peut voir le Golden Gate Bridge (au loin). Je prends quelques photos. J’essaie de me rapprocher mais la nuit tombe très rapidement. A peine 19h45 et il fait complètement nuit. Pour me rendre devant le pont et faire de belles photos, je n’ai d’autre choix que de marcher dans une zone industrielle le long de la baie. Aucun lampadaire. Je distingue à peine ce sur quoi je marche. J’entends des animaux autour et vois des yeux me fixer (que sont-ce ces créatures ?). Je croise finalement une joggeuse ce qui me rassure un peu. Puis un cycliste qui m’annonce « That’s cute up there ». Je continue. En parallèle, je discute par SMS avec Anna, l’amie hongroise rencontrée chez Martin la semaine dernière, qui me dit qu’elle était à San Francisco dans une chambre d’hôtel toute petite, des toilettes et salle de bain partagés et du WiFi uniquement disponible dans les couloirs. Tiens on dirait mon « hôtel » ! Il faudra que j’essaie de capter le WiFi dans le couloir.

Arrivé devant le Golden Gate, je fais des photos… qui ne donnent pas grand chose… Je parviens quand même à en faire quelques unes qui sont potables, peut-être exploitables, mais pas transcendantes comme je l’avait espéré. Je finis par faire demi-tour. Il est 21h30 et, de retour dans la portion « civilisée » de San Francisco, il n’y a personne. Les rues sont désertes et éteintes. Sur le trajet du retour, je comprendrais (du moins mes pieds le comprendront avant moi) que les rues de San Francisco sont beaucoup plus pentues que l’on ne peut le voir. Je vais marcher longuement jusqu’à rentrer vers l’hôtel où j’irais au Starbucks pour avoir un peu de connexion Internet.

Ou pas ! En fait, le Starbucks est déjà fermé à 22h30, quand j’arrive vers l’hôtel. Je rentre, termine mon article et vais m’endormir pour une nuit que j’espère meilleure que l’état de la chambre. Ce soir, j’aurai fait environ 9,1 miles soit 14,6 km à pieds sans compter ce que j’ai parcouru durant la journée et les 95 miles (150 km) effectués en voiture. Bref, journée fatigante.