Aujourd’hui, l’Arena du Futuroscope affiche complet. Les organisateurs nous avaient indiqués que la jauge du nombre de visiteurs avait été atteinte pour la journée du samedi. En nous levant, on ne sait pas encore ce que nous réserve la journée, mais une chose est certaine : on va en prendre plein les yeux ! Et petit spoiler : nous allons découvrir l’inédite Mustang Dark Horse 2024 !
Le petit-déjeuner de l’hôtel n’ouvrant qu’à 8 heures, nous ne nous pressons pas pour nous lever. J’effectue un rapide nettoyage de la voiture pendant que le moteur chauffe et nous partons en direction de l’Arena. Une fois de plus, le trafic est fluide et nous n’avons aucun mal à entrer et à trouver une place de parking.
Pour rappel, une tombola est organisée par le Mustang Club de France. Le premier lot n’est autre qu’une Ford Mustang de 1965 au sujet de laquelle j’avais écrit un article dans le Mustang & Shelby magazine n° 41 (janvier – février – mars 2024). Je reviendrais sur cette tombola en détails dans le prochain article. Bien entendu, nous Aymeric et moi comptons bien y participer.
Rencontre avec l’équipe de Ford France
Lorsque nous pénétrons dans l’Arena pour aller acheter nos billets de tombola, nous découvrons au milieu de la pièce une Ford Mach-E, la Mustang 65 à gagner et… la Mustang GT Dark Horse 2024 ! Les trois voitures sont exposées durant tout le weekend. L’occasion est trop bonne : je me saisis de mon appareil et fonce prendre quelques clichés. Je me renseigne et apprends que l’on peut accéder au parterre, ce que je fais immédiatement. Des prises de vue sont en cours par les équipes marketing de Ford France et nous ne pouvons pas nous approcher à moins de dix mètres pour l’instant.
Nous échangeons quelques mots avec l’équipe de Ford France (Louis-Carl V. et Céline A.) présente pour l’occasion. Au passage, Céline nous conseille vivement d’aller essayer la Ford Mach-E. Celle-ci a été huée par bon nombre de passionnés hier. Pour autant, elle nous affirme que certains réfractaires ont changé d’avis après un essai : la Mach-E aurait bien conservé l’esprit Mustang. Je reste dubitatif et irais l’essayer plus tard (spoiler alert : je le ferai demain, je vous donnerais mes impressions dans le prochain article).
L’équipe de Ford nous laisse nous approcher de la Mustang Dark Horse 2024 après nous avoir indiqué qu’il n’y en avait aujourd’hui qu’une en circulation en Europe (celle-ci). Les autres arrivent…
La Mustang GT Dark Horse 2024
La Mustang Dark Horse 2024 se distingue dès le premier regard par ses emblèmes spécifiques judicieusement placés, témoignant d’une identité unique. Disponible dans une palette de couleurs audacieuses, allant du Blanc Oxford au Noir Shadow en passant par le Bleu Ember (la couleur de celle qui nous est présentée ici) et le Rouge Racing, elle incarne l’essence même de la puissance et de l’élégance.
Un extérieur aux allures sportives
Son design extérieur est marqué par des éléments distinctifs tels que des jupes latérales plus basses, un aileron arrière fixe et une quadruple sortie d’échappement noire, tous inspirés des modèles de course. Les projecteurs LED assombris et la grille de calandre sombre ajoutent une touche agressive à son allure déjà imposante, tandis que les jantes en aluminium de 19 pouces à dix branches renforcent son caractère sportif. De plus, son spoiler contribue à maintenir la voiture au sol, assurant une stabilité exceptionnelle.
Un V8 Coyote de 5 litres pour la Dark Horse 2024
Sous le capot, la Mustang Dark Horse 2024 abrite un moteur V8 5,0 litres Coyote délivrant une puissance de 453 chevaux, couplé à une boîte de vitesses manuelle Tremec à six rapports. Une transmission automatique à dix rapports est également disponible en option, offrant une expérience de conduite aussi fluide que dynamique avec un passage du 0 à 100 km/h en 4,4 secondes. Cette bête de course bénéficie également de nombreuses améliorations mécaniques, telles qu’un nouvel arbre à cames, une admission à double corps et un système de freinage renforcé, garantissant des performances optimales.
Un intérieur en cuir Dinamica
À l’intérieur, le luxe et le confort se marient harmonieusement, avec une sellerie en cuir Dinamica perforée et des inserts en daim, offrant un soutien parfait même dans les virages les plus serrés. Le volant en cuir à méplat avec inserts en daim et le pommeau de levier de vitesse en titane bleu anodisé ajoutent une touche de sophistication à l’habitacle, tandis que les sièges Recaro en option offrent un maintien supérieur pour une expérience de conduite encore plus immersive. Dans l’ensemble, la Mustang Dark Horse 2024 allie performances exceptionnelles, design distinctif et luxe raffiné, offrant ainsi une expérience de conduite incomparable pour les passionnés de voiture les plus exigeants.
Billets de tombola, boutique et présentation des Mustang 64 à 73
Les photos de la Dark Horse réalisées, nous allons acheter nos billets de tombola. Hélas, il faut être patient car la file est longue. Nous attendons finalement deux heures avant d’acheter nos deux tickets.
Par chance, nous pouvons assister à la présentation effectuée par Patrick Pinte (spécialiste du Mustang Club de France, animateur tout au long de l’évènement) au sujet des Ford Mustang de première génération de 1964 à 1973. C’est l’occasion de voir défiler sur le plateau quelques voitures que l’on connaît : le coupé 70 de Cornélia H. ou encore le coupé 65 du regretté Jean-Pierre V.
Malgré l’attente, il faut préciser que les bénévoles du MCF ne chôment pas. Tous s’efforcent d’être efficaces et de garder le sourire malgré l’agitation. Concernant la boutique, elle est déjà bien vide. La veste souvenir des 60 ans que je cherchais ainsi qu’une parka qui m’avait fait de l’œil dans la vitrine en attendant mon tour sont épuisées. Dommage.
L’équipe Mustang & Shelby Magazine rassemblée
À l’extérieur, j’aperçois Guillaume Vesnat, passionné des Mustang depuis toujours et éditorialiste pour le Mustang & Shelby Magazine auquel je participe. Nous échangeons un moment au sujet du magazine, des voitures et des montres (c’est d’ailleurs un sujet que je compte creuser sur le blog).
Finalement, nous repartons tous deux à nos activités lorsque j’entends mon prénom. Guillaume me fait signe de le rejoindre : Kiki D.Bois, rédacteur depuis le début du magazine, est aussi présent. C’est l’occasion de se répartir les activités pour les prochains numéros et de prendre des nouvelles. Kiki avait réalisé l’article et les photos au sujet de ma Mustang II aux Classic Days en 2017.
Une Bud, un coupé et un cabriolet ‘68
Pendant que je discutais avec Guillaume, Aymeric avait tenté de me joindre, sans succès. Un SMS m’attendait néanmoins : le propriétaire d’un coupé 68 l’avait invité à prendre une bière et ça pourrait m’intéresser. En effet ! Lorsque je les rejoins, j’ai moi aussi droit à une Bud et on commence à discuter.
Guillaume a acquis son coupé 68 V8 Nightmist Blue alors qu’il avait à peine vingt ans, en 2007. Depuis, il l’a entièrement restauré lui-même et le résultat est époustouflant. L’un de ses amis, jeune papa, possède le cabriolet 68 V8 Gulfstream Aqua dans le coffre de laquelle étaient stockées les bières. Il m’explique les circonstances de son achat et les projets qu’il envisage avec sa magnifique Mustang.
La Mustang n°180
Le temps passe et nous poursuivons notre visite du parking, où les Mustang semblent aussi nombreuses que les grains de sable sur une plage. À 15h30, nous allons participer à l’arrivée de Pierre Boulesteix et sa Mustang n°180.
La Mustang n°180, légende automobile, a participé au rallye de Monte-Carlo en 1965 avec, derrière le pare-brise, Raphaël Géminiani et Jacques Anquetil. En 2019, Pierre crée une réplique en leur hommage. Cette année, à l’occasion des 60 ans de la Ford Mustang, Pierre a pris la route à Charade et traversé des circuits prestigieux, dormant cinq nuits dans son auto, pour terminer au Futuroscope. Malgré 5000 km en 5 jours, aucune panne majeure, l’épopée souligne la fiabilité de la Mustang. Pierre, accueilli par Xavier Vrigny sur scène, passe un message aux passionnés : roulez avec vos véhicules de collection !
Présentation des Mustang II
Placé au niveau du parterre, je prends plusieurs photos. J’écoute ensuite le début de la présentation des Mustang 1974 à 2004. Je tiens particulièrement à voir le début avec les Mustang II. J’ai la chance de voir sur scène Amélie S. que j’avais rencontré en 2016 aux Classic Days (elle est ici avec son nouveau coupé V6 Tangerine Orange de 1975) ainsi qu’Antonin S. que je suis depuis plusieurs mois sur Instagram (il est venu avec son coupé export V6 Medium Bright Blue de 1974).
Parmi les Mustang II présentées, on retrouve celle de Jean-Claude Duprée, ancien président du MCF ainsi qu’une réplique de la Mustang II Monroe Handler et un magnifique hatchback rouge dans son jus.
Discussion avec Pierre, véritable passionné
À l’extérieur, je rencontre Pierre que je dois interroger en vue d’un prochain article. Lancé dans une discussion passionnée, il est en pleine entrevue lorsque je le rejoins. Il explique son projet et ses motivations aux différentes personnes qui l’entourent. Je réussis à échanger quelques mots avec lui. Une autre personne nous rejoint : il s’agit du chauffeur routier dont il a raconté l’anecdote quelques minutes plus tôt, sur scène.
La vie de château… en coupé 68
Ensuite, je reprends contact avec Guillaume, rencontré ce matin. Aymeric et moi montons dans le coupé 68 et sortons du parking. L’objectif est simple : réaliser quelques clichés de la voiture. Nous trouvons des champs qui pourraient être intéressants, mais c’est finalement un château qui retient notre attention. Arrivés devant, nous constatons que la grille est fermée.
Qu’à cela ne tienne, Guillaume sort de la voiture et va sonner. Le bruit du moteur couvre la conversation, il n’entend pas bien ce qu’on lui dit mais les grilles s’ouvrent. Nous entrons. Il n’y a personne à l’intérieur, seulement une magnifique demeure, de la place et un beau soleil sur le déclin. Nous réalisons un bon nombre de photos avant de repartir. Guillaume prend le temps de remercier le propriétaire des lieux par l’interphone, la Mustang étant cette fois-ci garée un peu plus loin.
Repas insuffisant et concert de rock !
C’est la fin de la journée et nous cherchons désespérément à nous restaurer. Aymeric et moi nous dirigeons dans le restaurant d’un hôtel à côté. Malheureusement, celui-ci affiche complet. Nous en trouvons un autre, plus loin. Arrivés sur place, la carte semble vraiment intéressante et il reste une petite place. Parfait. Malheureusement, lorsque les plats sont servis, c’est quelque peu décevant. Les quantités ne sont pas au rendez-vous.
Nous repartons à l’Arena où nous assistons à la fin du concert AC/DC French Tribute “Five Rosies”. C’est top, ça fait du bien et on rentre sereinement à l’hôtel…