Le 17 avril dernier, la Ford Mustang fêtait ses cinquante-cinq printemps. Les Américains appellent cette date le « National Mustang Day » et, comme chaque année, c’est l’occasion, pour chacun ou presque, de sortir la belle et de faire ronronner le V8, V6, 6 cylindres en ligne ou encore le 4 cylindres.
Pour ma part, cette année fut l’occasion de réaliser que j’avais mon coupé depuis maintenant plus d’un an et que je consacrais la majorité de mes économies, chaque mois, à l’achat de pièces détachées… sans pour autant rouler avec ! Dans tout projet de restaurations, il y a des hauts et des bas, eh bien je suis actuellement dans la période la moins optimiste.
Par chance, il y a les copains, ceux qui viennent donner un coup de main de temps en temps pour monter des pièces nouvellement reçues et avec qui on peut parler technique des jours durant sur Messenger ou par téléphone, ceux qui ont besoin d’aide pour désosser une auto et qui nous invitent à leur table, et puis ceux qui proposent de partager un moment dans leur Muscle Car pendant les rassemblements. C’est l’esprit Mustang et c’est ce qui permet de tenir le coup lorsque l’on fait ce genre de constat…
Aussi, je reprends la création des articles « Rencontre avec… » et pas mal de contenu devrait bientôt arriver (une cadence d’un article par mois est envisagée). C’est l’occasion pour moi de me plonger dans de belles histoires de relation Homme / Mustang et, là encore, ça permet de se rappeler pourquoi on a fait le choix d’acheter cette auto (même si elle ne roule pas encore !)
Je termine l’article avec quelques mots sur l’avancement du projet tout de même. Comme la voiture est immobilisée, j’en ai profité pour arracher la vieille moquette malodorante, nettoyer la colle qui la fixait sur les planchers puis supprimer la rouille de surface (du temps et de l’huile de coude ont été plus que nécessaires !) pour ensuite appliquer deux couches d’anti-rouille puis deux autres de peinture de protection. Ils sont maintenant protégés et prêt à repartir pour cinquante ans ! Reste à acheter l’isolant phonique/thermique puis la nouvelle moquette.