Skip to content

Voyage à New York en famille : notre premier jour entre Lyon et JFK (26 octobre 2025)

Notre voyage à New York en famille commence d’une façon plutôt particulière : un mélange de sérénité totale, de petites frayeurs administratives et d’impatience à l’idée de traverser l’Atlantique. Le vol n’est prévu qu’à 12h55 et, avec le changement d’heure de la nuit, nous avons tout le loisir de préparer notre départ sans nous presser. Pourtant, la veille au soir, un détail aurait presque tout compromis.

Un départ tranquille… jusqu’au coup de stress !

Il est un peu plus de 22 heures quand on se rend compte qu’un visa est nécessaire pour le Canada, puisque notre vol fait escale à Montréal. Petit moment de flottement : sans cette autorisation électronique, pas d’enregistrement, pas de voyage.

Heureusement, tout s’enchaîne vite : les visas sont approuvés en quelques minutes et nous finalisons le check-in dans la foulée… sauf pour Zoé. Un bug, sans doute lié au “ï” de son deuxième prénom, bloque sa validation. Rien de dramatique, mais cela suffit à maintenir un léger stress avant le départ.

Lyon–Saint-Exupéry : surbooking et décisions à prendre

Le lendemain matin, nous arrivons à Lyon–Saint-Exupéry un peu avant 10 heures. Nous avons de l’avance, et c’est tant mieux. À peine devant notre zone d’enregistrement, un responsable annonce que le vol est surbooké. Il propose quatre places en classe business sur un vol au départ de Genève, taxi inclus, décollant cinq minutes après le nôtre.

L’offre est séduisante… pendant trente secondes. Le temps d’y réfléchir, il ne reste déjà plus que trois places. Et avec les filles, l’idée de risquer notre correspondance pour New York paraît un peu trop audacieuse. Léna ponctue la scène d’un :

« Voilà pourquoi il ne faut pas avoir d’enfants ! »

L’hôtesse nous propose ensuite d’enregistrer gratuitement nos bagages cabines, en soute. On allège nos affaires, cela facilitera les contrôles. Mais en passant justement ces contrôles, je découvre mon Opinel oublié dans une poche du sac photo… Confiscation immédiate. Tant pis !

Le vol vers Montréal : fatigue et retrouvailles inattendues

Une fois installés dans l’avion, les filles lancent des films et j’essaie de dormir. Sans réussir. Hasard amusant : je retrouve une ancienne camarade de collège, en voyage familial pour deux semaines entre Montréal et Québec. Elle gère désormais un domaine viticole et profite du séjour pour rencontrer des distributeurs. Le monde est vraiment petit.

Escale à Montréal : deux heures pour souffler

Nous passons rapidement les contrôles et la douane. Deux heures d’attente nous séparent encore de notre vol vers New York.
Léna est épuisée, Sarah est furieuse : 60 € de hors-forfait Bouygues, sans raison apparente. De mon côté, j’en profite pour activer ma carte eSIM américaine et écrire quelques lignes pendant que tout le monde somnole. Sarah revient avec une pizza pour les filles et une salade pour nous.

De Montréal à New York : les lumières de la ville apparaissent

Le vol Montréal–New York est court. Léna s’endort instantanément, je somnole à mon tour. À l’approche de JFK, la magie opère : des milliers de lumières se dessinent sous l’aile de l’avion. New York nous accueille en pleine nuit, scintillante, immense. L’instant paraît presque irréel.

AirTrain, odeur suspecte et taxi gigantesque

Le taxi réservé par Sarah n’est pas encore sur place : nous sommes arrivés plus tôt que prévu. Le chauffeur nous demande de le rejoindre via l’AirTrain à cause des travaux autour du terminal 7. On grimpe donc dans le “Jamaica Train”. Une odeur suspecte flotte immédiatement. Je plaisante :

« Est-ce que ça sent la weed, ou c’est moi ? »

Quelques minutes plus tard, nous retrouvons notre chauffeur… et son véhicule. Ce n’est pas un taxi, c’est un monstre. Un gigantesque SUV, tellement massif que les Tesla Model X paraissent petites à côté.

Nous traversons le Queens, puis Brooklyn. La skyline apparaît au loin, découpée dans la nuit. Rien à voir avec les photos. C’est immense, presque déroutant. « On se croirait sur une autre planète », murmure Sarah. Elle a raison.

Arrivée tardive à l’hôtel et premières impressions

À l’hôtel, l’accueil se fait en français : la réceptionniste est Sénégalaise. Elle nous informe qu’un solde reste à régler avant l’installation.
Il est presque 4 heures du matin en France lorsque nous fermons enfin la porte de la chambre. Autant dire que personne ne met longtemps à s’endormir.

Ces premières heures new-yorkaises sont étranges, fascinantes, déstabilisantes. Tout semble disproportionné, loin de l’image que l’on se faisait des États-Unis. On se demande encore si l’on est vraiment à notre place ici… mais une chose est sûre : ce voyage à New York en famille ne fait que commencer, et la ville a déjà réussi à nous impressionner.

Un début imparfait, mais prometteur

Cette première journée, entre imprévus, longues heures de vol et découverte nocturne de Manhattan, marque véritablement le début de notre voyage à New York en famille. Rien n’a été simple, mais tout a été intense. Et si cette arrivée nous a un peu bousculés, elle annonce surtout une chose : New York n’est jamais exactement ce qu’on attend… et c’est ce qui la rend inoubliable.