Le 17 avril dernier, la Ford Mustang fêtait ses 55 ans. Aux États-Unis, cette date est célébrée comme le “National Mustang Day”. Chaque année, les passionnés en profitent pour sortir leur Mustang et faire ronronner le V8, le V6, le 6 cylindres en ligne ou le 4 cylindres.
Pour ma part, ces 55 ans ont été l’occasion de réfléchir à mon projet. Mon coupé est désormais dans mon garage depuis plus d’un an. Chaque mois, une partie importante de mes économies est consacrée à l’achat de pièces détachées… et pourtant, la Mustang ne roule toujours pas. Dans tout projet de restauration, il y a des hauts et des bas, et je traverse actuellement une période un peu morose.
Heureusement, il y a les amis. Ceux qui viennent donner un coup de main pour installer les nouvelles pièces. Ceux avec qui on peut discuter technique des heures sur Messenger ou au téléphone. Et ceux qui nous invitent à partager un moment derrière le volant de leur Muscle Car. Cet esprit Mustang permet de tenir le cap et de rester motivé.
Je reprends également la création des articles “Rencontre avec…”. Une cadence d’un article par mois est prévue. Ces rencontres racontent de belles histoires entre passionnés et leurs Mustang, et rappellent pourquoi on choisit ces voitures, même quand elles ne roulent pas encore.
Côté restauration, la Mustang avance malgré son immobilisation. J’ai retiré l’ancienne moquette malodorante, nettoyé la colle sur les planchers et supprimé la rouille de surface. Deux couches d’anti-rouille et deux autres de peinture de protection ont été appliquées. Les planchers sont désormais protégés et prêts pour cinquante ans supplémentaires ! Il ne reste plus qu’à poser l’isolant phonique/thermique et la nouvelle moquette.