Cela fait déjà six mois que je n’ai pas donné de nouvelles concernant ma Mustang. Il est temps de corriger le tir et de vous raconter les dernières évolutions. Accrochez vos ceintures !
Les problèmes s’enchaînent
Lors des Classic Days l’année passée, j’avais remarqué plusieurs soucis : surchauffe moteur, carter d’huile HS, courroie à changer… Dans mon précédent article, j’avais déjà dressé un bilan.
J’ai remplacé le distributeur d’allumage par un neuf, changé la bobine et refait les réglages du carburateur. Ensuite, un professionnel a remplacé le carter d’huile mais m’a alerté sur une pression d’huile quasi inexistante. Les coussinets étaient bien abîmés, et le vilebrequin devait être vérifié.
Pour moi, c’était sans doute la pompe à huile défectueuse. Elle n’alimentait plus correctement le moteur, ce qui abîmait les coussinets et le vilebrequin. Le moteur était donc sur le point de serrer… douche froide !
Une décision difficile
Deux options s’offraient à moi :
- Réparer l’actuel moteur en changeant les coussinets et la pompe à huile, voire le vilebrequin.
- Opter pour un moteur neuf et arrêter les frais avec ce moteur fatigué.
Après réflexion, j’ai choisi la deuxième option. Cela implique d’immobiliser la Mustang un certain temps, mais c’était la décision la plus rationnelle. Le V8 devait partir… direction V8 à la poubelle !
Le V8 à la poubelle et le démontage
Avec Aymeric et quelques amis, nous avons commencé à démonter tout ce qui se trouvait dans le compartiment moteur. Une chèvre a été nécessaire pour sortir ce monstre de plusieurs centaines de kilos.
En démontant la pipe d’admission, j’ai confirmé que c’était bien la meilleure décision : un bout de ferraille s’était détaché d’une culasse !
Préparer l’avenir
Je m’emploie désormais à retirer tous les éléments restants sous le capot pour assainir le compartiment moteur. L’objectif : lui refaire une beauté avant de recevoir le nouveau cœur. Il y a du travail, ce ne sera pas simple, mais je sens que je vais apprendre énormément !
