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J’ai visité Alcatraz !

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Le 11 septembre 2014, à San Francisco, CALIFORNIA, USA – photos

Réveillé aux alentours de 4h par mon téléphone, je me rendors rapidement pour finalement me réveiller vers 7h20 grâce à mon réveil. Je dors apparemment un peu mieux. Aujourd’hui, c’est la visite d’Alcatraz donc grande motivation pour aller prendre une douche et partir prendre un petit déjeuner au Starbucks vers le Pier 33 (où je prendrai le ferry pour la visite de l’île-prison).

Il fait frais à l’ombre et chaud au soleil… Je me rends sur aux alentours du ports, en direction de la jetée 33. Je vois des GI’s en train de prendre leur petit déjeuner dans un petit café, un homme en vélo me lance un « boooouuhhh » lorsqu’il voit ma casquette des Dodgers (ici, ils supportent les Giants). J’ai l’habitude, ce n’est pas le premier, ça me fait sourire. Je sais ce que ressentent les supporters stéphanois à Lyon désormais.

J’arrive vers le Starbucks. Il faut savoir que c’est l’unique des environs et, par conséquent, la file d’attente est longue… Je commande deux cookies et un « hot chocolate », m’installe et tente de charger mes photos de la veille sur Flickr. Une partie fonctionne mais c’est très long ; puis je repars pour la jetée 33.

Là, je fait la queue pour embarquer. Il y a beaucoup de monde. On s’installe tous dans le bateau. Etant loin d’être le premier à arriver, je me dis que je n’aurais pas une bonne place. Finalement, je parviens à aller sur la partie supérieure du bateau (bateau hybride avec panneaux solaires et mini éoliennes au passage) et même à avoir l’une des meilleures places (celle la plus devant et d’où l’on a la meilleure vue). Tout le monde pensant que le bateau irait dans l’autre sens et que cette place n’était pas intéressante. Ils avaient torts :P.

L’île grossit au fur et à mesure que nous approchons. C’est beau. Nous avons une belle vue sur celle-ci. Lorsqu’on débarque, quelqu’un fait un speech pour présenter rapidement l’histoire de l’île. Je n’écoute pas et me dirige dans l’un des bâtiments où je vois la fin d’un film. Je m’assoit et attends 14 minutes, le temps que le film reprenne à 0. Il s’agit d’une émission de Discovery Channel à propos de l’histoire d’Alcatraz. Le film est intéressant et retrace bien toute l’histoire de l’île.

Ensuite, je fais un tour dans les différents bâtiments et jardins. Un guide audio nous est fourni pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé ici. Pour l’obtenir il faut se rendre dans une grande salle qui était la salle des douches. On me demande ma langue. Je réponds l’anglais pour avoir l’appareil en version anglaise. C’est assez bien fait. Je visite les différentes cellules des différents blocs du bâtiment principal. C’est sinistre. Les cellules de 6 mètres carrés sont lugubres, elles sont situées sur plusieurs rangées et sur plusieurs étages. On a du mal à imaginer comment les gens « vivaient » ici mais on peut s’en faire une idée. Après avoir rendu l’appareil audio, on est obligé de passer par la boutique. Les souvenirs sont, pour certains, assez moroses (des clefs de cellules, des plaques de détenus, etc.). Il y a toutefois des biographies et autobiographies d’anciens prisonniers parmi lesquelles figure celle de William G. Baker (Alcatraz #1259), ancien détenu d’aujourd’hui 80 ans. Il est là pour dédicacer son ouvrage. J’hésite à l’acheter mais je doute avoir le temps de le lire dans les prochains mois, même si je pense que l’histoire est très intéressante.

Après un peu plus de 3 ou 4 heures sur l’île, je décide de repartir. Il commence à faire froid et il y a beaucoup de brouillard. Je vais donc faire la queue. J’arrive à temps. Rapidement, je suis suivi par une multitude de personnes (beaucoup de retraités !). Il y a environ 300 personnes devant moi et peut-être quatre ou cinq cent derrière. La file est vraiment longue. Après le départ d’un bateau (on a pas pu tous embarquer dedans), un autre arrive et on monte (tout le monde n’entrera pas là non plus). A côté de moi, des retraités français m’alertent (ils parlent forts…) sur la présence de phoques au loin. Je jette un coup d’oeil. Ce ne sont définitivement pas des phoques mais, pour mon plus grand plaisir : des dauphins !!! J’en vois quatre. Mon appareil photo étant rangés et les dauphins étant tellement rapide, je n’ai pas le temps d’immortaliser le moment.

De retour à San Francisco, je fais quelques emplettes au Wallgreen, passe brièvement à « l’hôtel » puis me dirige vers le Chipotle. Je commande un burrito avec tout ce qui va bien ainsi qu’une boisson fontaine. Après avoir avalé tout ça, reprendre la route est difficile. Je fatigue. Les lanières du sac à dos me font mal aux épaules. Je me sens de plus en plus épuisé (l’aventure prend fin dans deux jours). Je décide donc de marcher jusqu’à la marina où je m’assoie sur un banc. Il y a beaucoup de vent. Après un quart d’heure, je décide de me réfugier au Starbucks.

Au Starbucks, le même que celui où j’étais il y a trois jours, l’homme dans la file d’attente derrière moi (un afro-américain d’une quarantaine d’années passée) me demande si je vais bien. Surpris, je lui réponds que oui, et lui retourne la question. Il me demande d’où je viens, pour combien de temps je suis là… Je lui explique que j’ai vu LA et il me dit que c’est très différent mais tout aussi bien. J’aime beaucoup cette façon sympathique qu’ont les gens de s’intéresser aux autres ici ! On commande chacun nos boissons. Il s’en va tandis que je m’installe pour mettre mes photos d’Alcatraz et charger la batterie de mon appareil.

Epuisé, je rentre à l’hôtel à 20h30. Il fait 19°C dehors mais avec le vent, la température ressentie est bien inférieure. Il faut que je me repose, je dois me lever à 6h demain matin pour récupérer ma voiture de location à 7h30.